Auteur-compositeur-interprète, Charles Cantin est un artiste de la nouvelle vague latine de Montréal. Il propose sa version de la chanson québécoise agrémentée de la richesse des musiques chaudes et dansantes des rythmes du Sud de l’Amérique.

Avec le groupe indépendant de fusion de musique du monde El Balcón, il a cosigné trois albums et participé à plusieurs tournées et spectacles d’envergure au Canada. En 2020, il s’associe au musicien Aurélien Tomasi et à la danseuse Sonia Bustos pour produire le projet de danse contemporaine Je ne vais pas inonder la mer, présenté en 2021. En tant qu’arrangeur et musicien, il s’associe à Mamselle Ruiz et à Michel Faubert pour une collaboration inédite de fusion traditionnelle qui a été présentée en 2021 au Festival Mémoire et Racine. En 21-22, ce fut la composition du 4e album d’El Balcón, mais aussi celle de son premier album solo.

Un album qu’il dévoilait au public québécois ce printemps sous le nom des mémoires passées. Faisant référence à la qualité éphémère de la mémoire, ce dernier se veut un savant amalgame de chanson francophone et de musique latine de divers horizons, tels que la morna, la samba, la salsa, la rumba ou le bolero, inspiré de ses origines chiliennes et de plusieurs années vécues au Mexique.

Un voyage dans un univers touchant, qui parle de famille et d’amitié avec une vulnérabilité honnête et émouvante. Aux confluents de la musique traditionnelle et de la chanson pop, cet album se démarque toutefois grâce à l’originalité des compositions et la finesse des arrangements ainsi que par la réalisation signée par Aurélien Tomasi.
Accompagné d’une troupe de musicien.nes étoiles, il fait rayonner la scène par son énergie et son humour ainsi que par la magnifique énergie de cette troupe endiablée. Pourtant, les textes sont profonds et parlent d’une réalité sociale près de la rue et du partage, loin des séparations sociales. On y retrouve l’essence des musiques traditionnelles du monde et de l’esprit communautaire qui s’y attache.