Le pincement de cordes de la jarana mène le bal. Talonné par les vibrations du requinto, du violon et de la contrebasse, et par les résonances du cajón et de la tarima. Relancé par la chanteuse à la voix rustique, jonchée sur sa tarina. Se rassembler sur la place publique, s’amuser, danser à n’en plus pouvoir, faire la fête jusqu’au bout de la nuit. C’est ce qu’on fait dans l’État de Veracruz, au rythme du Son jarocho (popularisé à l’international par La Bamba ndlr), et c’est cette énergie, cette poésie, cet esprit de communauté qu’El Balcón aspire à communiquer pendant ses spectacles, à sa manière, émaillée d’éclats turcs, grecs et bulgares.

Avec trois albums réalisés depuis 2019 et un tout nouveau à paraître au printemps 2025, les six membres du groupe osent emprunter au zapateado andalou et à la percussion cajón pour chanter l’espérance et la liberté éternelle. Une preuve incarnée de la force du collectif qui nous fera passer une soirée de clôture de la 14e édition de MUZ, tout à fait mémorable !